Petites flammes.
Quand le jour se lève, on perçoit de ses yeux des images aussi bouleversantes, qu’une vague s’élevant au ciel. On s’arrête alors pour souffler un coup, sauf que le temps continu de couler impitoyable. Une course fulgurante aurait débuté et ce n’est que maintenant que l’on se rend compte. Déboussolé, on cherche désespérément à comprendre le but du jeu, sauf que les règles sont écrites dans une langue étrangère que nul semble comprendre. On cherche autour de nous, les signes qui pourraient nous faire avancer mais on se trompe d’endroit. On ne regarde que la surface des choses, que ce que tout le monde perçoit et on oublie que nos yeux sont capables de bien plus. On oublie que nos cœurs peuvent faire voir à nos yeux, la réalité qui nous appartient, celle qui reste unique pour chacun et qui fait la lumière de nos vies. On oublie tout cela parce qu’on ne s’occupe que de la routine que l’on s’est crée, celle qui est réfléchis par les autres et entendu pour être le parfait moule de nous tous.
Bien souvent on pense que rêver différemment, c’est rêver dangereusement. Et si on s’était trompé ? Et si c’était le contraire ? Cette musique dans nos cœurs nous conte le rêve mais le temps nous le fait douter. On se demande alors si on a tort et tout est de nouveau remis en question. On pense qu’écouter la musique commune fera notre stabilité et notre sérénité. Hélas ce n’est que l’effet d’une drogue, aussitôt dissipé, les tourments reviennent plus nombreux et plus audibles. Pourtant on continue à les ignorer, pensant qu’ils se dissiperont d’eux même, que ce n’est qu’une passade parmi tant d’autre. Encore une autre erreur.
Quand on fait dos au ciel, on se précipite seul dans la pénombre. C’est ce qui nous rassure le mieux et ce qui nous parait le plus raisonnable. Mais être raisonnable c’est aussi être complètement fou, c’est de croire en l’inimaginable, croire que l’on est le bâtisseur de notre monde et que les rêves sont une autre forme de la réalité, une dimension annexe à la notre. Les réponses ne sont jamais cachées, on refuse simplement de les parcourir de peur de ce qu’elles pourraient détenir.
le monde n'est que le reflet de ce qui se trouve au plus profond de nous.
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